Les 3 dernières histoires
Année 1990 - France (Lot-et-Garonne) : La Sauvetat-du-Dropt
Les cloches de la chapelle Boissec sous eaux
En 1793, trois paysans de La Sauvetat mirent leurs efforts en commun pour descendre les belles cloches de la chapelle de Boissec, promises aux fonderies de Sainte-Foy-la-Grande. Ils les emportèrent jusqu'au trou des Bacônes, un petit gouffre situé au fond d'un des bras du Dropt, et les précipitèrent dans les eaux.
En 1990, le maire de La Sauvetat organisa avec des barques et de longues perches de bois, des prospections systématiques du fond du gouffre qui révélèrent effectivement la présence, par trois à quatre mètres de fond, d'objets solides. Les recherches s'arrêtèrent là.
La tradition veut que plusieurs tentatives aient été faires, depuis deux siècles, pour récupérer les cloches, mais que toutes se soient soldées par des échecs. A chaque fois qu'on parvenait à les arrimer, les cordages cassaient sous la traction.
Que faut-il en penser... à vous de juger !
Année 1974 - Chine (Shaanxi) : Xi'an
Le tombeau de l'empereur Qin Shi Huang
Le mausolée de l'empereur Qin comprend d'une part le tombeau de l'empereur Qin Shi Huangdi (3ème siècle av. J.-C.), non encore fouillé, d'autre part les fosses où l'on a trouvé, à partir de 1974, les vestiges ensevelis de milliers de soldats de terre cuite.
Quant à la tombe, elle est enfouie sous une pyramide de terre de 75 m à 115 m de haut selon les sources. La seule description connue de l'intérieur de la tombe est celle que livre l'historien Sima Qian (145-90 av. J.-C.) dans ses Mémoires historiques, qu'il écrivit un siècle après l'achèvement du mausolée. Ainsi, la tombe contiendrait, outre le corps de l'empereur Qin Shi Huangdi, une reproduction de son empire, avec des rivières de mercure coulant éternellement, et un plafond constellé de perles, pour représenter la voûte étoilée ainsi que d'ingénieux systèmes de défense contre les intrus. Ce chantier aurait nécessité le travail de 700 000 hommes pendant 38 ans. Les artisans et les ouvriers ayant participé à la construction du tombeau y furent ensevelis vivants afin d'emporter leurs secrets avec eux.
Et aujourd'hui, l'État souhaite attendre le développement de technologies qui garantissent que le contenu, en particulier la momie de l'empereur, ne subira aucun dommage. De plus, les archéologues cherchent à s'assurer que les pièges et les trappes équipées d'arbalètes, installées par l'empereur pour protéger sa dépouille des pillards, ne constituent pas un danger !
Année 1964 - France (Hérault) : Agde
Un trésor nazi dans l'Hérault
En 1964, lors de travaux de démolition d'un pont en plein centre d'Agde, des plongeurs qui inspectaient le fond de l'Hérault découvrirent une statue en bronze figurant un éphèbe, et fondue selon les préceptes du sculpteur grec Lysippe oeuvrant au 3e siècle avant notre ère. D'où pouvait provenir cette statue d'éphèbe presque grandeur nature ?
Un chercheur de trésors réputé émis l'idée que l'éphèbe ne serait autre qu'une mince partie d'un trésor nazi ! En effet, en 1944, les allemands durent quitter précipitamment le château de Belle-Isle, propriété du Docteur Emmanuel Laurent, réquisitionnée pendant les années de guerre. Or le Docteur Laurent était un riche amateur d'art. C'est ainsi que l'éphèbe aurait été immergé avec d'autres oeuvres par les nazis avant leur départ.
L'hypothèse du trésor jeté à l'eau par les nazis a été confortée en 2001 par la découverte, non loin du lieu où l'éphèbe a été trouvé, de deux autres statues en bronze.
A vous de chercher !