Les 3 dernières histoires
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Année 1956 - France (Haute-Savoie) : Chamonix
L'or de Chamonix
Massif du Chardonnet > Les Becs-Rouges
Un certain nombre de légendes, reposant souvent sur d'authentiques faits historiques, planent au sujet d'un certain nombre de grottes creusés dans les montagnes, entourant Chamonix. Ainsi depuis des siècles, une légende prétend que la grotte de la Barme du Saint-Orient, exorcisée à maintes reprises pour avoir été par le passé le cadre de cérémonies païennes, qu'elle recèle un trésor dont il est difficile de percer l'origine.
Il existe d'autres grottes entre le Grand-Bornand, le Reposoir et une cavité à l'Olat Marguent qui furent utilisée comme cache pendant la Révolution. Dans une de celle-ci on dissimula, au plus fort de la Terreur, la dépouille du bienheureux Jean d'Espagne.
La montagne recèlerait aussi un important filon d'or natif dont on continue de rechercher la trace. Au siècle dernier, un guide de montagne s'y rendait régulièrement pour y collecter des pépites. En 1956, deux guides qui s'étaient perdus trouvèrent, en un lieu qu'ils ne purent par la suite reconnaître, des pépites d'or qu'ils redescendirent dans la vallée. Cet or de Chamonix constituerait une réalité et le filon a été semble-t-il clandestinement exploité à différentes époques. Un rapport de gendarmerie du siècle dernier contient par exemple l'attestation d'un homme qui aurait observé des contrebandiers travaillant à extraire des pépites d'or pratiquement pur d'une caverne perdue dans les montagnes, et située « à 4 ou 5 heures de marche de la ville ».
À Chamonix, on dit qu'au pied du massif du Chardonnet et au lieu-dit les Becs-Rouges (Montvalezan), reposerait le trésor d'un prospecteur qui aurait découvert la grotte au filon: une petite marmite pleine de pépites que le malheureux, surpris par la tempête, eut le temps de cacher avant de descendre agonisant dans la vallée.
A vous de chercher !
Année 1947 - France (Dordogne) : Saint-Cyprien
Le trésor des Milandes
En 1947 Joséphine Baker − chanteuse, danseuse, actrice et meneuse de revue − acquiert avec son compagnon Jo Bouillon le château des Milandes en Dordogne qu'elle loue depuis 1937.
Sur base de renseignements contenus dans un ouvrage historique "Les Mémoires de Jacques Compar Caumont la Force", ancien châtelain des Milandes au XVe siècle, le couple se lance dans la recherche de deux trésors enfouis sous le château. La fortune des sires de Caumont et Fayrac que Compar Caumont la Force prétend avoir caché pendant les guerres de Religion.
Sollicité, un radiesthésiste avança que le trésor se trouverait sous la chapelle. Les recherches conduites ne permirent cependant pas de retrouver l'une ou l'autre de ces fortunes à l'authenticité pourtant avérée.
Joséphine Baker mourra en 1975 sans que le secret du trésor de Caumont et Fayrac ait jamais pu être percé.
A vous de chercher !
Année 1944 - France (Seine-Maritime) : Le Petit-Quevilly
Des dollars dans un trou de bombe
3 mois après le débarquement allié en Normandie, la bataille faisait encore rage aux alentours du Petit-Quevilly. C'est au milieu des ruines qu'un sergent isolé de la VIe Brigade d'Infanterie Canadienne, Steve Dougall, fut laissé pour mort aux abords du village, « près du château ». Là, lorsqu'il revint à lui, roulé dans un buisson, ce fut pour voir 4 officiers allemands abandonner un chargement sur le bord d'un trou de bombe. Démasqué par un bruit, il les abattit d'une rafale de son pistolet-mitrailleur puis se rendit jusqu'au trou. Il éventra quelques caisses et les trouva bourrées de dollars. Il jeta le tout, cadavres et caisses et reboucha le trou. Recueilli par une patrouille américaine, il fut démobilisé un mois plus tard.
C'est en vain qu'il rechercha son repère après la guerre, soit un château et ses communs, près desquels les dollars reposent encore. Seule certitude pour lui, cet endroit se trouvait entre la Seine et le village du Petit-Quevilly, ce qui laisse une zone relativement réduite à inspecter. Il s'avéra que le château en question avait bien existé, il figurait toujours au cadastre, mais avait été rasé pendant la guerre. Sans repère qui constituaient les bâtiments, il ne put continuer ses recherches et arrêta définitivement ses investigations en 1972. En effet, depuis 1960, il avait pris l'habitude de passer régulièrement en France quelques-uns de ses congés qu'il sacrifiait à la seule recherche de son trésor un moment entrevu au coeur d'un paysage normand dévasté.
A vous de chercher !
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