Texte à méditer :   L'imagination est l'oeil de l'âme.   Napoléon Bonaparte

Enlèvement à Cergy-Pontoise



Nous sommes le lundi 26 novembre 1979, 3 heures 30 du matin. Franck Fontaine, camelot de Cergy-Pontoise en banlieue parisienne et deux de ses amis sont entrain de charger une voiture de vêtements à vendre. Ils devaient arriver tôt à Paris pour avoir une chance d'obtenir une bonne place au marché de Gisors. Hélas la Ford Taunus de type break vieillissante rechignait à démarrer et la température d'un mois de novembre n'arrangeait pas les choses. Ayant chargé une bonne partie des vêtements, les trois hommes firent démarrer la voiture en la poussant et il fut décidé que Franck Fontaine resterait au volant pour éviter que le moteur ne cale. De leur côté, Salomon N'Diaye et Jean-Pierre Prévost devait finir le chargement du véhicule.
Alors que ces derniers étaient retournés chercher les derniers cartons de vêtements, Fontaine remarqua une lumière vive et cylindrique dans le ciel. Lorsque Salomon et Jean-Pierre revinrent à la voiture, Franck leur désigna du doigt la lumière immobile. Les trois compagnons contemplèrent l'objet jusqu'à ce que N'Diaye suggère d'en faire des clichés, avec l'idée que ceux-ci pourraient être vendus à la presse locale. N'Diaye et Prévost retournèrent dans la tour de Cergy-Pontoise pour chercher l'appareil photo et fermer l'appartement, laissant Fontaine assis au volant de la voiture.


Au moment ou les deux hommes atteignirent l'appartement, ils entendirent le bruit caractéristique de la vieille Ford qui démarrait. Se précipitant à la fenêtre, ils virent le véhicule s'engager sur la route, s'arrêter puis caler.
Maugréant contre Fontaine qui avait laissé le moteur s'arrêter, N'Diaye et Prévost se précipitèrent en bas avec leurs derniers cartons. Mais en arrivant en bas, qu'elle ne fut pas leur surprise de voir la voiture enveloppée par une sphère qui ressemble à du brouillard. Ce qui se produisit par après fut tout bonnement stupéfiant. La sphère de brouillard disparut et un halo de lumière apparut, son diamètre grandissant jusqu'à ce que le halo prenne la forme cylindrique. La sphère de brouillard réapparut alors et pénétra dans le cylindre nouvellement constitué. La lumière s'élança alors dans les airs et disparut.
Les deux amis se précipitèrent à la voiture pour voir comment allait Fontaine... mais il n'était plus là. Ils inspectèrent le champ de choux près de la route mais ne trouvèrent aucune trace de Fontaine. Prévost, inquiet pour la sécurité de son ami, suggéra alors de téléphoner à la police.


La police locale, perplexe devant le récit de N'Diaye et Prévost, les invita à informer la gendarmerie, plus habilitée à traiter les affaires d'OVNI. Au cours de la journée, les deux hommes subirent donc les interrogatoires répétés des gendarmes de Cergy-Pontoise.
Lorsque Prévost et N'Diaye quittèrent les gendarmes, ils furent assiégés par les journalistes. Dans la semaine qui suivit, ils multiplièrent les interviews et les émissions radio, répétant inlassablement leur histoire. Le lundi suivant, lorsque Fontaine réapparut comme par miracle, ce rebondissement tombait à pic dans la tempête médiatique, mais les journalistes en furent pour leurs frais : Fontaine n'avait rien de neuf à apporter pour éclairer le mystère.
Il déclara s'être réveillé dans les choux, en plein milieu du champ bordant la grande route où il avait disparu. Pensant qu'il s'était endormi et qu'il avait raté le départ de ses amis pour le marché, il se rendit directement à l'appartement de Prévost. N'y trouvant personne, il alla chez N'Diaye et le trouva assoupi. Ce dernier, à la plus grande surprise de Fontaine, lui raconta qu'il avait disparu depuis une semaine !!!

  


Complément d'enquête : Un autre contacté ?



Dans le cadre de la préparation du livre « La Vérité sur l'affaire de Cergy-Pontoise », Jean-Pierre Prévost accepta de se soumettre à des séances d'hypnose. Durant ces entretiens, il affirma que c'était lui, et non Franck Fontaine, qui était le véritable objet de l'intérêt des extraterrestres. Dans son récit, il prétendit que l'enlèvement de Fontaine n'avait été que le moyen d'établir une communication et que, ceci étant maintenant fait, il avait été choisi comme le canal par lequel se produisaient les contacts extraterrestres.
Prévost affirma également que, une semaine après l'enlèvement de Fontaine, il avait été visité par un « représentant de commerce » qui l'avait invité à l'accompagner jusqu'au village frontalier suisse de Bourg-de-Sirod. Là, Prévost prétendit reconnaître le tunnel d'une voie ferrée qu'il avait emprunté durant son enfance, à l'intérieur duquel se trouvait un groupe de gens de « tous les endroits du monde ».
Selon Prévost, le tunnel menait à une base où se trouvait l'extraterrestre nommé Haurrio. Ce dernier lui dévoila qu'il avait été choisi pour diffuser sur terre « la philosophie des intelligences ». En fin de séance, il assura y avoir dormi et avoir été ramené à Cergy-Pontoise le matin suivant par le même représentant de commerce.

  

Quelque chose s'est produit à Cergy-Pontoise cette nuit-là, mais on ne sait toujours pas ce qu'était ce « quelque chose ».
Que faut-il en penser... à vous de juger !


Date de création : 12.09.2019 » 13:35
Catégorie : - Extraterrestres
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Réactions à cet article

Réaction n°1 

par LA_verite le 10.09.2021 » 08:15

Trois jeunes Français prétendirent que l'un d'eux avait été enlevé par des extraterrestres à Cergy-Pontoise. Trois ans plus tard, un des trois jeunes, Jean-Pierre Prévost, déclara : « J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol. »