Histoires Insolites. L'étrange de par le monde
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8 grands thèmes sont abordés :
- Affaires criminelles : des grandes affaires judiciaires d'hier et d'aujourd'hui qui ont défrayé la chronique et passionné l'opinion publique.
- Destins hors normes : des personnages dont le destin peut étonner, stupéfier voire même efrrayer.
- Escrocs - Arnaques - Canulars : des histoires insolites consacrées aux grands personnages escrocs et arnaqueurs à travers l'histoire.
- Extraterrestres : des histoires sur ces êtres venus d'ailleurs.
- Intrigant : des histoires incroyables qui donnent une vision surprenante des côtés étranges de la vie.
- Légendes urbaines - Rumeurs : des histoires que nous retrouvons parfois dans les journaux, les revues ou que nous entendons un peu modifiées lors d'une réunion.
- Mystères : des histoires sur les grandes énigmes du passé et du présent.
- Paranormal : des histoires sur des phénomènes inexpliqués et les mystères du surnaturel.
Un espace sous chaque histoire insolite permettra à tout un chacun de s'exprimer, d'échanger des propos, de faire partager des expériences... sur le monde de l'étrange.
Bonne lecture à Tous. Revenez souvent... pour d'autres Histoires Insolites.

La dernière nouvelle
Année 1755 - France : Auvergne, Savoie et Bourbonnais
Les trésors de Mandrin

Ce portrait de mandrin a été réalisé juste après son exécution sur la roue ce qui explique les déformations très marquées du visage
Le bandit Mandrin (1725-1755) s'était attaché à piller systématiquement les biens et le numéraire des Fermes générales. Itinérant, il avait pris l'habitude de cacher ses butins dans des endroits qu'il nommait « ses coffres-forts ». Plusieurs d'entre eux ont été localisés.
Ainsi, une cassette serait encore enterrée dans le jardin de sa maison natale à Saint-Etienne-de Saint-Geoirs (Isère). A Verel-de-Montbel (Savoie), il fora une cache dans les hautes roches qui entoure le village et y glissa une bourse remplie de pierres précieuses. Il enterra 25 000 livres en or en pleine forêt du Vercors là où Mandrin aimait à prendre ses quartiers. Lors de sa dernière chevauchée, il fut contraint de dissimuler à une lieue au-dessus d'Ambert (Puy-de-Dôme) le précieux chargement de quatre de ses chevaux qui, exténués, ralentissaient la course. On parle aussi de caches aménagées dans le vieux château de Rochefort (Savoie) où il fut capturé en 1755 avant d'être exécuté.
A vous de chercher !
Année 1754 - France (Côtes-d'Armor) : Le Faouët
Le tonnelet d'or de Marie Tromel

Le pays de Faouët garde à l'esprit le souvenir de Marie Tromel qui en 1735, alors qu'elle était âgée de 23 ans, entama une carrière de brigande à laquelle le bourreau mit fin en 1754 par pendaison.
Marie Tromel, plus connue sous le pseudonyme de Marion du Faouët, s'était faite plusieurs spécialités depuis le faux monnayage jusqu'à l'agression des « étrangers » de la région et en particulier des marchands qui revenaient des foires et des pardons*.
Mais qu'est devenu ce trésor accumulé sur près de 20 ans de carrière ?
Selon une tradition populaire, il semblerait qu'un tonnelet plein d'or serait enterré près de Véhut, hameau de Faouët, dans un grand champ entouré de vieux chênes, d'ajoncs et de fougères dit « le Champs-de-Marion ». Et de fait ce champ, Marie Tromel l'avait acquis car elle espérait y construire une maison aussi belle qu'un palais. Il est donc très possible qu'elle l'ait choisi pour enfouir son or !
*pardon : Au Moyen Age, un pardon breton était un rassemblement religieux, une procession et un pèlerinage centré sur un saint local, souvent à l'origine d'un ancien lieu de culte celtique. Les fidèles s'y rendaient pour faire pénitence, demander pardon et obtenir des indulgences, des guérisons ou des grâces.
A vous de chercher !
Année 1720 - France (Morbihan) : Nivillac
9 000 livres en louis d'or dans un sac

En 1720 sous la Régence, l'exécution à Nantes du marquis de Pontcallec mettait fin à une tentative de soulèvement soutenue par la petite noblesse bretonne et visant à renverser le Régent au profit de Philippe V d'Espagne.
Le 2 novembre 1719, Pontcallec reçoit pour sa participation à l'affaire, 9 000 livres en louis d'or de France et des pièces d'Espagne rondes et carrées, enfermées dans un sac en toile. Le trésor est partagé entre les différents conjurés qui tous, certains de bientôt diriger une nouvelle Bretagne, misaient gros et y avaient ajouté leur propre fortune. A ce trésor s'en additionnait un autre, reçu directement de l'ambassadeur d'Espagne quelques mois plus tôt, soit 30 000 livres en or.
Mais voilà, c'est sans tenir compte de la contre-offensive des troupes royales et de leur supériorité. Dès lors Philippe V d'Espagne se désintéresse du sort de la Bretagne.
Le 28 décembre 1719, Pontcallec est reconnu, malgré son déguisement de paysan, et arrêté au presbytère de Lingnol. Début 1720, d'autres conjurés dont Moyne de Talhoüet, du Couëdic, Montlouis, se basant sur de fausses rumeurs de clémence, se constituent prisonniers. Tous furent jugés, condamnés et exécutés.
Mais, qu'est devenu l'or des insurgés ?
Le château de Pontcallec reste le point le plus propice à une recherche. Il n'en reste cependant plus que les caves et les douves, ainsi que quelques murailles. Une partie du trésor pourrait aussi avoir été enfouie au manoir Lourmois, à 2 km de Nivillac. Maintenant une ferme entourée de maisons abandonnées, autrefois c'était le quartier général de la petite armée de Pontcallec. Il est probable qu'une partie de l'or se trouve là, entre des pierres disjointes ou dans la terre.
De l'or pourrait aussi se trouver près de village de Crac'h, au château de Kergurione, dont il ne reste que des ruines. Ce château fut le premier lieu de rencontre des conjurés. De plus, c'est aussi là qu'arrivèrent les 30 000 livres en or. Après l'insurrection avortée de Pontcallec, les chefs des conjurés se retrouvèrent au château de Kergrois à Rémugnol. Il peut là aussi y avoir de l'or.
A vous de chercher !
La dernière Anecdote Insolite
Le concile cadavérique

Tableau représentant le concile cadavérique lors duquel Formose fut jugé post-mortem
Jean-Paul Laurens (1838-1921) peintre français réputé pour ses scènes historiques, Musée d'Arts de Nantes (France)
Le concile cadavérique est une assemblée de prélats convoquée à Rome, en janvier 897, par le pape Étienne VI (pape de 896 à sa mort en 897) , afin de juger à titre posthume le pape Formose (pape de 891 à sa mort en 896).
Le cadavre du pape Formose, mort 8 mois plus tôt, est exhumé, son linceul est remplacé par les habits pontificaux et il est installé sur son ancien siège pontifical afin d'être jugé par le concile composé essentiellement d'évêques italiens.
Formose est accusé de ne pas avoir tenu compte de son excommunication alors qu'il était cardinal-évêque de Porto et d'avoir par ambition rompu le serment qu'il avait prêté de ne plus briguer de charges ecclésiastiques. Le cadavre se voit attribuer un avocat, un diacre répondant aux questions à sa place.
Formose est ainsi jugé, condamné et dépouillé de ses insignes pontificaux, privé des doigts de la main droite qui lui avaient servi à bénir. Son élection comme pape est déclarée invalide et tous ses actes pontificaux sont annulés. Son cadavre est livré au peuple de Rome qui le jette dans le Tibre.
Qu'advient-il alors de la dépouille de Formose ? Le corps de Formose aurait été ensuite soit rejeté par le Tibre, soit pris dans les filets d'un pêcheur. Quoiqu'il en soit, le pape Théodore II (élu pape en 897 durant 20 jours seulement) eut le temps de réhabiliter le pape Formose et son corps repêché d'être inhumé dans la basilique Saint-Pierre au Vatican.