Texte à méditer :   L'histoire est du vrai qui se déforme, la légende du faux qui s'incarne.   Jean Cocteau

Le Saint Suaire



La preuve définitive que le Saint Suaire est une contrefaçon fut obtenue par la technique de la datation au carbone 14*. En 1988, ce procédé permit de démontrer que le Saint Suaire datait du Moyen Age entre 1260 et 1390. Cette datation permettra aussi d'expliquer l'apparition soudaine de la relique au XVe siècle à Lirey près de Troyes en France.
De nouvelles recherches s'imposèrent donc pour tenter de déterminer à qui appartenait le visage représenté. Les images du Saint Suaire renforcées par l'ordinateur à partir de photographies en négatif comparées aux dessins et à la peinture de Léonard de Vinci, dont on pensait qu'il avait le talent et la motivation nécessaire pour commettre la supercherie, laissent à penser qu'il s'agit d'un portrait de Léonard de Vinci lui-même !!!

*carbone 14 : Le carbone 14 ou radiocarbone est un isotope radioactif du carbone dont la période de vie est égale à 5 730 ans. Tous les organismes vivants assimilent le carbone sans distinction isotopique.
La datation par le carbone 14 se fonde ainsi sur la présence dans tout organisme vivant de radiocarbone en infime proportion. À partir de l'instant où un organisme meurt, la quantité de radiocarbone qu'il contient ainsi que son activité radiologique décroissent au cours du temps selon une loi exponentielle. Un échantillon de matière organique issu de cet organisme peut donc être daté en mesurant la présence de carbone 14 avec un spectromètre de masse, soit son activité x années après la mort de l'organisme.

  

600 ans de controverse...
A vous de voir !


Date de création : 28.09.2019 » 08:56
Catégorie : Histoires Insolites - Bizarre
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Réactions à cet article

Réaction n°1 

par FouSolitaire le 24.05.2022 » 20:33

Bonjour, Je précise avant tout que je ne suis aucunement croyant. Même après passage au carbone 14 cela ne prouve pas que le suaire soit du Moyen Age. Le suaire a été plusieurs fois restauré a travers les âges et l'église n'est pas trop enclin à vouloir que les scientifique puissent prendre des morceaux de tissus là où les empreintes du corps sont imprimées. Histoire certainement de faire perdurer le mythe.

@+