Visages étranges à Belmez
Nous sommes le 23 août 1971, dans le petit village espagnol de Belmez de la Moraleda, en Andalousie, pas très loin de Séville au 5, Rue Rodriguez Acosta. Et ce jour là ne fut un jour ordinaire pour Madame Pereira et sa famille... Alors que Maria Fereira oeuvrait dans sa cuisine, elle vit se former spontanément un visage humain sur le sol cimenté. Elle appela aussitôt son époux et son fils et ceux-ci constatèrent avec effroi le même phénomène. Pris de peur, la famille se réfugia chez les voisins.
Quelques jours plus, le fils Miguel retourna dans la maison pour démolir la chape de ciment de la cuisine et en recouler une autre. Le calme revient... pour une semaine. Et le visage réapparaît. La famille va demander conseil aux autorités qui récupèrent le bloc de ciment et lancent l'enquête. Il apparaît que la maison a été bâtie sur un ancien cimetière, d'abord romain, puis musulman, et finalement chrétien. Le sol est retourné et on découvre plusieurs squelettes dont des squelettes d'adolescents et plusieurs squelettes sans tête datant du 13e siècle. Victimes de l'inquisition ? Victimes de meurtres ? Nul ne le sait, et les archives municipales de même que les archives autonomes d'Andalousie restent muettes là-dessus. On rapatrie les dépouilles dans un cimetière catholique. Croyant que les esprits vont enfin s'apaiser, on refait une dalle de ciment, et la famille réintègre la maison...
Mais voilà, de nouveaux visages apparaissent peu de temps après, que le fils Pereira essayera de détruire en vain... Afin de vérifier s'il ne s'agit pas d'un canular, les autorités locales relogent les Pereira et les empêchent de rentrer chez eux, mais les manifestations continuent...
En tout, plus 3000 visages différents seront comptabilisés pendant les 35 ans que Madame Pereira habitera cette maison. En effet, les visages semblent changer au gré des humeurs de la maîtresse de maison. Ainsi, Maria Pereira raconte que, victime d'une maladie, elle dut s'absenter et se rendre à l'hôpital. Pendant son séjour, il lui fut rapporté, et elle le constata sur de nombreuses photographies, que les visages prenaient tous une expression de tristesse. Les visages reflétaient de l'inquiétude... Ceux-ci voulaient-ils communiquer avec Mme Pereira ?
Début 1972, German de Argumosa et Hans Bender, deux chercheurs en parapsychologie de l'époque viennent étudier le phénomène. Ils constatent (ainsi que d'autres multiples témoins, policiers, journalistes...) la présence de ces visages, et leurs disparitions et réapparitions spasmodiques. Ils font apposer des scellés sur la cuisine, après avoir pris de nombreuses photos et fait des relevés de positions, puis condamnent la maison pendant 3 mois. Lors de la réouverture, plusieurs visages avaient disparus, d'autres avaient pris leur place, et d'autres encore s'étaient déplacés. Des mains et des griffes étaient également apparues.
Aujourd'hui aucune explication à ce phénomène n'a pu être donnée. Les visages sont donc toujours visibles sur le sol de la maison de Belmez de la Moraleda maison qui, à la mort de Maria Peirera en 2004, a été mise en vente mais n'a trouvé acquéreur.
Et si Maria Pereira en était l'instigatrice... Mais elle a emporté le secret avec elle dans sa tombe du cimetière de Belmez !!!
Que faut-il en penser... à vous de juger !