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Tout débute en 1985. Le 4 septembre, « The Sun » – qui était alors le tabloïde le plus populaire en Angleterre – publie dans son journal l'étrange mésaventure d'un couple qui a vu le rez-de-chaussée de sa maison réduit en cendres suite à un incendie dont l'origine est inexpliquée. Fait surprenant, parmi les ruines, un tableau est retrouvé intact. Ni les flammes ni même la fumée ne l'ont endommagé ! Le tableau représente un enfant dont des larmes perlent ses joues, la toile est par ailleurs intitulée le « Garçon qui Pleure ».
Un fait divers qui aurait pu passer inaperçu mais c'est sans compter sur les déclarations d'un pompier, Alan Wilkinson, présent lors de l'incendie : On a recensé beaucoup de cas dans lesquels le tableau du « Crying Boy » a été retrouvé indemne parmi les restes de maisons victimes d'incendies. Cette déclaration va mettre tout le Royaume-Uni en émoi.
En effet, à l'époque, on dénombre officiellement pas moins de 50 000 copies de ce tableau, très populaire principalement dans les foyers de la classe ouvrière du nord du pays. The Sun, sentant le bon filon, va faire de cette histoire une vraie mine d'or. Les témoignages affluent en masse, racontant toujours la même histoire : la maison a pris feu pour des raisons inconnues et seuls les tableaux du « Garçon qui pleure » réchappent du désastre. On les retrouve dans les décombres encore fumants des demeures, intacts, entiers, vierges de la moindre trace de brûlure ou de fumée. Le phénomène prend alors une dimension nationale sans précédent. La panique monte au sein de la population, les courriers de lecteurs pleuvent à la rédaction du Sun qui jubile de cette Corne d'Abondance inespérée. On ne compte plus les récits d'incendies inexpliqués liés à la présence du tableau. Et l'histoire commence à connaître quelques variantes : le tableau changerait de position par lui-même ou encore serait responsable de la mort de proches des détenteurs. On voit également apparaître des récits de la « Fille qui pleure », une petite fille remplaçant le garçon sur le portrait.
La psychose atteint des sommets, surtout que des pompiers sont régulièrement interrogés sur le phénomène. Même s'ils restent sceptiques sur les causes du déclenchement des incendies, aucun n'ose avancer d'hypothèse sur le fait que les tableaux soient toujours retrouvés parfaitement conservés. Dans une caserne, un soldat du feu trouva amusant d'accrocher une copie du tableau dans les locaux de la caserne, ce qui ne fut pas du goût de son chef qui lui ordonna de le retirer. Ironie du sort, la cuisine du bâtiment fut, le jour même, la proie des flammes et réduite en cendres.
Et c'est ainsi que peu à peu, cette histoire se mua progressivement en légende. Certaines rumeurs affirmaient que les personnes qui traitaient le mieux leurs copies étaient récompensées par de la chance et que réunir cote à cote les tableaux du « Garçon qui Pleure » et celui de la « Fille qui Pleure » portait chance. Cependant, 3 ans plus tard, en 1988, de nouveaux incendies furent signalés et dans les années 1990, le phénomène s'étendit à d'autres parties du monde. Un médium déclara alors que l'esprit de l'enfant était pris au piège dans la peinture et qu'il tentait de se libérer en mettant le feu !
Depuis, personne n'a jamais pu expliquer pourquoi tant de copies du tableau le « Garçon qui Pleure » étaient sorties intactes d'incendies qui auraient dû les réduire en cendres et la légende continue encore aujourd'hui. Mais peut-être faudrait-il remonter dans son passé pour comprendre cette étrange histoire.
L'oeuvre originale est intitulée « Niño Llorando » et a été peinte 27 fois par un artiste espagnol du nom de Bruno Amadio également connu sous divers pseudonymes : Giovanni Bragolin, J. Bragolin ou Franchot Seville. L'histoire raconte que Amadio prit pour modèle, en 1969, un jeune orphelin des rues qui « avait une tristesse incroyable qui se lisait sur son visage ». Un prêtre catholique aurait alors reconnu le jeune garçon comme étant Don Bonillo, un enfant qui aurait vu ses parents mourir par le feu. Le prêtre conseilla alors au peintre de ne pas approcher l'enfant car, selon la rumeur, des incendies inexpliqués se déclaraient en sa présence, ce qui valut au garçon le surnom de « Diablo ». Amadio n'en teint pas compte, mais la rumeur se confirma ; lorsqu'il eut fini le tableau, son atelier prit feu et le jeune garçon avait disparu. Mais l'histoire ne s'arrête pas là !
En 1976, un terrible accident de car survint dans la périphérie de Barcelone. Le véhicule fut complètement brûlé ainsi que ses occupants. Toutefois, parmi les cendres, on retrouva un permis de conduire partiellement épargné par les flammes sur lequel on pouvait lire le nom de Don Bonillo, un jeune homme alors âgé de 19 ans…
De nos jours encore, la malédiction figure parmi les grandes énigmes contemporaines. Quoique... Des tests effectués pour la BBC (Radio Télévision Britannique) montrent que la grande résistance des tableaux originaux est en fait due à un vernis quasiment incombustible apposé sur son cadre lors de la fabrication. Ainsi, lorsqu'un incendie se déclare, le crochet qui retient l'objet finit par céder et ce dernier, une fois au sol, se retrouve protégé des flammes !!! Quant aux nombreuses copies, la raison pour laquelle ces images ne seraient pas détruites dans les incendies, c'est parce qu'elles sont imprimées sur des panneaux de fibres de forte densité, très difficile à enflammer !!!
Que faut-il en penser... à vous de juger !
Catégorie : Histoires - Paranormal
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