Texte à méditer :   Les OVNI sont des hallucinations collectives provoquées par des extraterrestres.   Jacques Bergier

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Les enfants verts de Woolpit - le 26.08.2023 » 10:13 par Chantal_Belgique



Le village de Woolpit est situé dans le comté du Suffolk, à environ 11 km à l'est de la ville de Bury St Edmunds. Durant l'époque médiévale, il relève de l'abbaye de Bury St Edmunds, et se situe au coeur d'une des régions les plus peuplées de l'Angleterre rurale.


Histoire
Pour s'intéresser à cette histoire, il faut se plonger au coeur du Moyen Âge, au milieu du XIIe siècle, dans la campagne anglaise. Woolpit est un petit village de l'Est du pays, à 60 kilomètres de Cambridge. Comme partout à cette époque, les habitants du bourg vivent essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. C'est en pratiquant ces activités que quelques villageois aperçoivent deux enfants inconnus, apparemment frère et soeur, non loin d'une fosse à loup. Ils ont la peau verte, sont vêtus de vêtements étranges et parlent une langue inconnue. Les enfants sont conduits au manoir de Sir Richard de Calne of Wykes, un manoir situé à une dizaine de kilomètre du village de Woolpit. Les enfants refusèrent toute nourriture durant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'on leur propose des fèves crues. Mais avec le temps, ils apprirent peu à peu à se nourrir normalement, et finirent par perdre leur couleur verte. Le garçon, apparemment le plus jeune des deux, tomba malade et mourut peu de temps après.



Au cours des années qui suivirent, l'aînée apprit peu à peu l'anglais et put alors décrire l'endroit d'où ils venaient son frère et elle. Un pays sans soleil dit le « pays de Saint Martin » où brillait en permanence une lumière crépusculaire et où tout y était vert les habitants y compris. Elle expliqua que son frère et elle gardaient le bétail de leur père. Et c'est en rassemblant le bétail et en allant rechercher une partie qui s'était aventurée dans des grottes qu'ils s'y seraient égarés et auraient émergés en Angleterre guidés par un son de cloches. Les cloches de l'abbaye de Bury St Edmunds située à proximité de Woolpit !!!

Baptisée Agnès, la jeune fille entre au service de la maisonnée de Richard de Calne, où son comportement est considéré comme « fort licencieux et impudent ». Elle aurait par la suite épousé un homme de King's Lynn, une ville située à une soixantaine de kilomètres de Woolpit.


Légende populaire ou fait réel ?
L'histoire des enfants verts de Woolpit n'est mentionnée que dans deux sources médiévales : « Chronicon Anglicanum » de Raoul de Coggeshall († vers 1226) et « Historia rerum Anglicarum » de William de Newburgh († vers 1198)
Cependant aucun des auteurs n'en fut un témoin direct : Raoul de Coggeshall affirmait tenir l'histoire de Sir Richard de Calne (qui aurait donné refuge aux enfants), tandis que William de Newburgh disait s'être basé sur des « écrits provenant de plusieurs sources fiables ». Il est donc difficile de déterminer si l'histoire est authentique, et quelle est la part de légendaire dans les récits qu'en ont fait ces auteurs médiévaux.

Au fil des siècles, de nombreuses articles ont été avancées pour expliquer cette étrange histoire des Enfants Verts de Woolpit.
Ainsi dans un article écrit par Paul Harris dans Fortean Studies 4 (1998),il évoque le fait que les parents des enfants verts serait des Flamands de Fornham St Martin (le « pays de Saint-Martin » évoqué par un des enfants), un village au nord de Bury St Edmunds abritant une communauté de migrants d'origine flamande. Migrants qui seront largement persécutés après l'avènement de Henri II en 1154. Il est donc possible que les parents ait été tués lors d'une émeute et que les enfants se seraient enfouis jusqu'à Woolpit. Désorientés, vêtus à la flamande, ces enfants auraient constitué alors un spectacle pour le moins étonnant aux yeux des villageois.
Par contre cette hypothèse, ne tiendrait pas la corde, car un personnage éduqué comme Sir Richard de Calne of Wykes (personnage qui aurait donné refuge aux enfants), aurait certainement reconnu du flamand dans la langue étrange parlée par les deux enfants.

Dans un article publié en 1996 dans le magazine Analog, l'astronome Duncan Lunan fait de ces enfants des extraterrestres ou des habitants d'un monde souterrain. L'idée serait qu'ils auraient été accidentellement envoyés sur la terre à Woolpit à la suite du dysfonctionnement d'un « transmetteur de matière » sur leur planète d'origine. Celle-ci pourrait être piégée dans une orbite synchrone autour de son soleil, rendant la vie impossible ailleurs que sur une mince bande entre la surface constamment exposée au soleil et celle constamment dans l'ombre (ceci expliquant la lumière crépusculaire évoquée par les enfants). Leur couleur de peau serait alors due à la consommation de plantes extra-terrestres génétiquement modifiées.


En conclusion
Si l'on ne connaîtra fort probablement jamais les faits réels qui se cachent derrière cette histoire, elle a inspiré et inspirera encore de nombreux romans et poèmes, opéras et pièces de théâtre à travers le monde. Et elle continuera aussi de captiver l'imagination de nombreux esprits curieux.

  

Alors, légende populaire ou fait réel
A vous de juger !


Niccolò Paganini. Le Violoniste du Diable - le 14.07.2023 » 12:14 par Chantal_Belgique


Surnommé « Le Violoniste du Diable » Niccolò Paganini est particulièrement connu pour jouer sans partition, préférant tout mémoriser et pouvant jouer jusqu'à 12 notes par seconde. Comment pouvait-il jouer du violon de cette façon ? Etait-ce un don du diable ?


Ses débuts
Niccolò Paganini nait en 1782 à Gênes en Italie dans une famille modeste. Il est le troisième fils d'Antonio Paganini, docker qui arrondit ses fins de mois en jouant de la mandoline. Très vite, dès l'âge de 5 ans, il apprend la mandoline. Deux ans plus tard, il se met à étudier le violon, dressé toujours par un père autoritaire qui le contraint à jouer du matin au soir et le prive de nourriture lorsqu'il ne s'applique pas suffisamment. Et c'est ainsi que Paganini sera rapidement reconnu comme enfant prodige. Ses talents musicaux sont célébrés, ce qui lui vaut de gagner plusieurs bourses et des cours de violon avec des grands violonistes tels que Giovanni Servetto et Giacomo Costa. Il joue son premier concert public à 11 ans et, à 15 ans entame une tournée en Italie.
Cependant, Paganini souffrira très vite de dépression nerveuse. Il commence alors à boire excessivement et devient accro au jeu. Surchargé de dettes, il devient peu fréquentable : son nom devient synonyme de joueur et de coureur de jupons.


Une renommée grandissante
Malgré cette vie effrénée, Paganini continue de composer et de jouer. Il écrit son oeuvre la plus connue, les « Vingt-quatre Caprices », à partir de 1801. Ses « Caprices pour violon solo » démontrent et rendent populaire ses techniques modernes du violon, tels que les bariolages, les pizzicati de la main gauche et les doubles harmoniques. Il perfectionne également des trucages comme couper une ou deux cordes et jouer avec celles restantes.
Après avoir joué tout autour de l'Italie, la renommée de Paganini se répand et en 1828, il est fait Chevalier de l'Eperon d'Or par le Pape Léon XII. Ses techniques révolutionnaires marquent tous les esprits et ses oeuvres sont célèbres, tels que ses concertos pour violons, ses sonates pour violons et guitares, ses quatuors et ses séries de variations. Il reprend également avec succès les concertos de ses contemporains, comme Rodolphe Kreutzer et Giovanni Battista Viotti.
Une fois sa renommée et sa fortune établies, Paganini s'installe à Paris où il commande à Hector Berlioz une symphonie : « Harold en Italie ». Cependant, insatisfait de l'oeuvre pour orchestre et alto, il ne la jouera jamais. Il écrit alors sa propre oeuvre pour cet instrument : « Sonata per la Gran Viola ».


Une réputation qui lui nuit
On disait de Niccolò Paganini que lui seul pouvait faire rendre des sons étonnants à son instrument. On disait qu'il exécutait le tour de force de faire des montées et des descentes rapides de plusieurs octaves, des doubles harmoniques, des variations sur une seule corde. On disait également qu'il avait le don de donner à son instrument des sonorités de basson ou de voix féminines aiguës. Qu'il pouvait aussi combiner des pizzicati de la main gauche tout en jouant de la main droite, donnant ainsi l'illusion que deux violons jouaient en même temps et non un seul. Les prouesses de Paganini à son époque étaient telles que la rumeur courut qu'il avait passé un pacte avec le diable !




Un médecin américain, le Docteur Schoenfeld, intrigué par l'étrange virtuose mena une enquête médicale sur Niccolò Paganini. En effet, l'apparence du musicien était curieuse. Il était très grand, maigre, anguleux même, la peau de teinte cadavérique, il présentait de longs doigts osseux ainsi que des orbites creuses et un nez effilé. Les ligaments de ses épaules étaient très élastiques, ainsi que ceux des poignets, de l'avant-bras et des phalanges. Et le médecin personnel du musicien aurait précisé que Paganini avait un conduit auditif très profond. Il est fort probable que ce sont ces capacités physiques qui lui ont donné les moyens d'accomplir de telles prouesses musicales.
Le Docteur Schoenfeld remarqua également que l'homme avait les gros orteils anormalement longs, et une hyper extensibilité des ligaments. Paganini présentait également un sous-développement musculaire, entraînant une insuffisance du tonus musculaire et cardiaque, il avait de plus, une peau fine et très parcheminée. Cet ensemble d'éléments physiologiques décrit tout à fait… le syndrome de Marfan. Il s'agit d'une maladie récessive, due à une anomalie chromosomique.
Le fait aussi que le musicien s'habillait de façon curieuse; vêtements noirs et élimés, gilets jaune vif, etc... et qu'il avait bon nombre de mouvements excentriques surtout sur scène, contribuèrent également à former sa légende de « violoniste du diable ».


Une fin de vie dans le silence et le rejet
A partir de 1822, la santé de Paganini se détériore. Il est atteint de syphilis. En essayant de se soigner avec du mercure et de l'opium, il développe d'autres problèmes de santé, dont la tuberculose en 1834. De plus en plus faible, il arrête les concerts et les tournées et se consacre à l'enseignement du violon à Nice. En 1838, il perd la voix et s'éteint, quelques années plus tard, le 27 mai 1840, dans son appartement du Vieux Nice.
Malgré un testament qui réclame cent messes aux Capucins et recommande son âme « à l'infinie bonté de Notre Créateur », il est accusé d'impiété par l'évêque de Nice. Ce dernier lui interdit l'enterrement religieux ainsi que l'inhumation en terre consacrée. Le comte de Cessole, ami de Paganini fait alors embaumer le corps et l'expose. Et le corps est de nouveau pris pour l'incarnation du diable. C'est alors que la dépouille, va connaître un étonnant périple.
Le corps est successivement déposé à Nice dans la cuve à huile d'une propriété du comte de Cessole, à la pointe Saint-Hospice du cap Ferrat, au Lazaret de Villefranche. En avril 1844, il est transféré dans la maison paternelle de Paganini à Romairone dans le val Polcevera près de Gênes, puis à la villa Paganini à Gaione près de Parme en 1853. En 1876, soit 36 ans après sa mort, le pape Pie IX ayant réhabilité Paganini, le corps est enfin transféré solennellement au cimetière de la Steccata à Parme, puis à la suite du déclassement de ce dernier 20 ans plus tard, dans un monument au centre du cimetière de la Villeta de Parme.
La communauté musicale étant saisie de doute, après un tel périple, sur l'authenticité du corps, le cercueil est ouvert en 1893 en présence de son fils et du violoniste František Ondříček et en 1896, puis en 1940 à l'occasion du centenaire de la mort de l'artiste.
Il aura ainsi fallu 100 ans au prodige Niccolò Paganini avant de pouvoir dormir en paix.

  

Alors « Violoniste du Diable » ou « Violoniste Précurseur » ?
Que faut-il en penser... à vous de juger !


Trésors enfouis à découvrir - le 17.06.2023 » 08:37 par Chantal_Belgique

Grégoire de Tours (538-594), historien de son état raconte que, Lupicin avait découvert un trésor dans une des nombreuses grottes du flanc nord de la montagne dominant Saint-Claude dans le Jura. Il y allait puiser régulièrement or et argent pour subvenir aux besoins de sa communauté monastique. Lupicin s'y rendait toujours seul affirmant que le doigt de Dieu lui avait dévoilé l'existence de cette cachette !

A vous de chercher !

  


Année 453 - Hongrie : Csépa
Les trésors d'Attila



Après avoir ravagé la Gaule et l'Italie, Attila le roi des Huns trouva la mort accidentellement en 453. Son armée campait alors près de Csépa, une ville située dans l'actuelle Hongrie.
Enfouie sous un tertre, la dépouille fut déposée dans un cercueil d'or et entouré d'objet précieux : les couronnes des rois vaincus, les trésors des palais et des cathédrales pillés par les Huns, les bâtons de jade arrachés au souverains asiatiques et les épées des chefs germains défaits.
D'après les historiens, le tumulus se trouverait quelque part entre Scépa et Csongràd.

A vous de chercher !

  


Année 597 av. J.-C. : Jérusalem
L'Arche d'Alliance



Bas-relief d'un autel de la cathédrale d'Auch (France), représentant le transport de l'Arche d'Alliance.


Selon la bible, l'Arche d'Alliance est un coffre de bois d'acacia recouvert d'or surmonté de deux chérubins se regardant ailes déployées. L'Arche serait le réceptacle terrestre de Yahvé et abriterait les Tables de la Loi, reçues par Moïse.
L'objet a longtemps voyagé jusqu'à ce qu'il soit passé vers le milieu du XII siècle av. J.-C. dans le saint des saints du temple de Salomon à Jérusalem.
En 597 av. J.-C. le roi de Babylone, Nabuchodonosor, s'empare de la ville, la pille et l'incendie. Certains textes signalent, qu'averti de faits, le prophète Jérémie aurait emporté l'Arche pour l'abriter dans une grotte du mont Nébo. Depuis lors on ne l'aurait jamais revue. Serait-elle enterrée sous le mont du Temple à Jérusalem ?
Selon le deuxième livre des Maccabées*, l'Arche ne réapparaîtra qu'au retour du Seigneur !

*Livres des Maccabées : Les livres des Maccabées, au nombre de 4, sont des écrits juifs en langue grecque dont le thème est lié à la révolte des Maccabées qui eut lieu dans la Judée de l'époque hellénistique. Les Maccabées doivent leur nom à Judas Maccabée dont le frère Simon a fondé la dynastie hasmonéenne qui règne sur la Judée de 140 à 37 av. J.-C.